LA PETITE HISTOIRE DU PICTOSCANNER

D’UN BESOIN A L’IDÉE

J’ai commencé mon métier de photographe dans les années 80. A l’époque, les appareils photos étaient tous analogiques et on devait faire développer ses négatifs ou le faire soi-même. Le monde des galeries d’art et des musées m’intéressait beaucoup et j’ai d’abord réalisé des photos d’art pour eux. En parallèle, je travaillais sur des idées et des projets plus personnels ; j’ai notamment publié un grand nombre de livres de photos sur des sujets aussi variés que les paysages étonnants de contrées lointaines ou les merveilles fabriquées par un chantier naval proche de chez moi.

D’un naturel plutôt curieux, je m’intéressais à toutes sortes de choses et lorsqu’au tournant du millénaire la digitalisation a commencé à faire partie de nos vies, j’ai vite pensé qu’il s’agissait en fait d’une révolution qui allait profondément changer tout ce qui touche à la photo. Une nouvelle ère venait de commencer et, comme tous les photographes, j’étais obligé d’abandonner mon appareil analogique et je devais apprendre le monde nouveau des appareils digitaux, des scanners et des programmes informatiques.

En 2012 ma mère est décédée et je me suis retrouvé avec je ne sais combien de boites de négatifs qui lui avaient appartenus. Je souhaitais faire revivre ces souvenirs et les partager avec ma famille. J’ai donc entamé le long processus de digitalisation de toutes ces photos qui racontaient sa vie et ma propre enfance.

Et j’ai pensé que beaucoup d’autres personnes devaient être dans la même situation : propriétaires de plein de vieux négatifs qui ont saisi les moments importants de leurs vies, souvent oubliés, et qui étaient de plus en plus difficile et couteux à faire développer. Une idée tout simplement insupportable. C’est comme ça que j’ai commencé à travailler sur le PictoScanner : il fallait inventer un système qui permette de faire parler ces négatifs de manière simple. J’avais été très frappé par la qualité des petits appareils photos des téléphones portables et je me suis demandé s’il n’y avait pas un moyen de les transformer en mini scanner de négatifs. Quand j’ai fini la mise au point du PictoScanner, j’ai été vraiment surpris de la qualité étonnante des photos. J’espère que le PictoScanner permettra à beaucoup de gens de faire facilement revivre leurs vieux souvenirs.

Ma sœur Julie et moi sautant à la corde avec des copains. Numérisée avec PictoScanner et retouchée avec les outils de l’Application. Photo prise par ma mère Marianne Lautrop

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